Au cours de la semaine dernière, nous avons exploré ensemble le sujet du Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité. Aujourd’hui, je vous propose de faire un bilan de cette semaine de sensibilisation autour du TDAH, en mettant en lumière les idées principales de chaque article.
Partie 1 : Lancement du défi
Dans le premier article, j’ai lancé le défi « une semaine de sensibilisation au TDAH ». Nous avons souligné l’importance de comprendre ce trouble pour mieux le gérer et soutenir ceux qui en sont atteints. Nous avons également discuté de l’impact de ce trouble sur la vie quotidienne et de l’importance de l’information et de la sensibilisation.
Partie 2 : Démystifier le TDAH
Dans le deuxième article, nous avons démystifié le TDAH. Nous avons déconstruit plusieurs mythes courants. Maintenant nous savons donc que :
- le TDAH n’est pas une maladie
- le TDAH touche aussi les adultes et les personnes âgées
- le TDAH touche aussi le sexe féminin
- le TDAH, bien qu’appelé autrement, existe depuis très longtemps
- même si un excès de sucres et colorants alimentaires n’est sain pour personne, il n’y a pas de preuves scientifiques qui relient cela au TDAH
- catégoriser un enfant de « mal éduqué » ou d' »hyperactif » n’est pas aidant pour celui-ci (ni pour ses parents)
- les personnes touchées ne sont ni fainéantes ni paresseuses : leur comportement est involontaire !
- enfin, demander des aménagements c’est permettre aux enfants d’exprimer leur(s) potentiel(s)
Partie 3 : Le TDAH à travers l’histoire
Dans le troisième article, nous avons exploré l’histoire du TDAH. Nous avons vu comment la perception de ce trouble a évolué au fil du temps, passant d’une simple « mauvaise conduite » à un trouble reconnu avec des critères de diagnostic précis. Nous avons également discuté de l’évolution des traitements et des approches de ce trouble. Voici les principales dates :
- 1798 : Crichton fait les premières observations
- 1900 : Still parle de difficultés d’inhibition des actions potentiellement nuisibles pour le bien d’autrui
- 1930 : Kramer et Pollnow décrivent un syndrome hyperkynétique
- 1968 : introduction du diagnostic dans le DSM
- 1990 : explosion des publications scientifiques autour de la thématique
Partie 4 : Le diagnostic
Dans le quatrième article, nous avons abordé le diagnostic du TDAH. Nous avons expliqué pourquoi ce trouble est souvent mal compris et comment il peut être confondu avec d’autres troubles/pathologies. Nous avons également souligné l’importance d’une évaluation complète pour un diagnostic précis. Voici les points que j’ai retenu pour vous :
- les manifestations du trouble concernent l’attention, l’impulsivité et l’hyperactivité
- dans 80 % des cas, on retrouve un facteur génétique
- les conséquences dans la vie de la personne touchent plusieurs domaines de la vie
- le diagnostic doit être confirmé par un pédopsychiatre ou un neuropédiatre
Partie 5 : Les défis de l’identification du TDAH
Dans le cinquième article, nous avons discuté des défis de l’identification. Nous avons expliqué pourquoi le TDAH est difficile à identifier, notamment en raison de la variabilité des symptômes et de la présence possible de comorbidités. Nous avons également souligné l’importance d’une approche multidisciplinaire pour un diagnostic précis. Diagnostic différentiel et comorbidités font qu’un véritable travail d’investigation est nécessaire pour démêler l’origine des conséquences du trouble concerné. Avant de penser à un TDAH, il est nécessaire de faire le point sur une éventuelle atteinte physique.
Partie 6 : L’hypnose au service du TDAH
Dans mon sixième article, je vous ai décrit quelques axes d’intervention de l’hypnose dans ce domaine :
- gestion de l’impulsivité
- amélioration de la concentration
- renforcement de l’estime de soi
- gestion du stress et de l’anxiété
- amélioration des compétences sociales
Conclusion
J’espère que cette semaine de sensibilisation a été aussi riche en apprentissages pour vous que pour moi. Nous avons exploré ensemble ce trouble complexe sous différents angles. J’espère que ces articles vous ont aidé à mieux comprendre le TDAH et à prendre conscience de l’importance d’une approche bienveillante et empathique envers ceux qui en sont atteints. Je vous invite à partager mes articles autour de vous afin de toucher un maximum de personnes ! Restez à l’écoute pour de futurs articles, cette semaine m’a donné encore d’autres idées d’articles autour du TDAH.